La plupart des gens connaissent Alexander Calder pour ses mobiles – ces sculptures flottantes et dansantes qui semblent respirer au rythme de l’air – mais peu réalisent à quel point son travail en tapisserie est extraordinaire. Et, à vrai dire, une fois qu’on les voit en vrai, cela devient évident. Calder était constamment préoccupé par le mouvement, l’équilibre et les formes audacieuses, et la tapisserie, de façon surprenante, lui offrait un autre moyen d’exprimer tout cela. Aujourd’hui, la galerie Boccara à Paris présente ces œuvres textiles exceptionnelles, notamment les rares Tapisseries du Bicentenaire, qui possèdent une présence qui emplit une pièce sans l’encombrer. C’est cette force silencieuse qui séduit les collectionneurs et décorateurs d’intérieur en quête de pièces uniques à Paris.
Calder a passé beaucoup de temps en France, et cette période de sa vie a profondément influencé son art, d’une manière encore manifeste aujourd’hui. Lorsqu’il s’installa dans son atelier à Saché, dans la vallée de la Loire, il fut entouré par la tradition renaissante de la tapisserie d’Aubusson – ce qui dut représenter une opportunité idéale pour un homme qui aimait expérimenter. En collaboration avec les maîtres tisserands de l’Atelier Pinton Frères, il créa de grandes tapisseries de laine et de soie entièrement tissées à la main. Et quand on sait que chaque mètre carré nécessitait environ un mois de travail, on comprend mieux la minutie et le soin apportés à ces œuvres. Ce lien fort avec la tradition textile française donne aujourd’hui encore un sens particulier à la présence de ses tapisseries à Paris.
Parmi tous les projets textiles de Calder, les plus importants – et assurément les plus recherchés – sont les Tapisseries du Bicentenaire, une série complète de six motifs créés en 1975 pour le bicentenaire de la Révolution américaine. Comme vous l’avez décrit dans votre précédent article, cette commande intervint à un moment où les États-Unis étaient traversés par un mélange complexe de nationalisme et d’espoir, et Calder sut capter cette énergie et la traduire en formes abstraites, en couleurs vibrantes et en lignes rythmiques plutôt qu’en images patriotiques littérales.

Alexander Calder, Tapisseries du bicentenaire, 1975, laine, 104 x 150 cm chacune, exposées à Rothenberg Hall. Don de la famille Berman Bloch. Photo : Lisa Blackburn. Huntington Library, Art Collections, and Botanical Gardens.
Aujourd’hui, ces tapisseries sont considérées comme des œuvres majeures du patrimoine textile du XXe siècle. Ce fut l’un des derniers grands projets qu’il réalisa avant son décès.
Les Six Tapisseries du Bicentenaire : une série rare à (re)découvrir
Les collectionneurs apprécient cette série pour de nombreuses raisons, notamment sa rareté. Calder avait initialement prévu la production de 200 exemplaires des six tapisseries, mais seulement 37 exemplaires complets environ furent réalisés. De ce fait, chaque tapisserie est extrêmement difficile à trouver, surtout en parfait état. Pour tout amateur de tapisserie Calder, ces six œuvres sont considérées comme incontournables.
Voici la collection complète :

La Poire, Le Fromage et Le Serpent : Spirals, a serpent, bold shapes—this one feels lively and a little mischievous, in the most Calder way possible.

La Sphère et les Spirales : Un bel équilibre de courbes et de formes circulaires, presque comme l’équivalent visuel d’un rythme.

Trois Spirales : Forte, simple, graphique et typiquement « Calderienne » — cette œuvre possède une clarté à laquelle on s’identifie immédiatement.

Les Palmiers : Non pas des palmiers au sens propre, mais des formes abstraites qui ondulent visuellement, pleines de mouvement et d’énergie.

Les Vagues : Des formes ascendantes et fluides qui créent une sensation d’élévation, comme si l’œuvre respirait.

La Tache Bleue : La dernière tapisserie de la série, centrée sur une forme bleue audacieuse qui structure l’ensemble de la composition.
Les voir toutes les six réunies révèle la cohérence du langage visuel de Calder à travers différents médiums. Bien qu’aucun élément ne soit physiquement en mouvement, les tapisseries semblent vivantes, presque animées.
→ Voir également notre page dédiée à Alexander Calder pour en savoir plus sur son travail textile.
Alexander Calder à Paris : une résonance historique et artistique
Comme Calder a vécu et travaillé en France pendant de nombreuses années, il est particulièrement pertinent que ces tapisseries soient exposées à Paris aujourd’hui. La galerie Boccara, située au cœur du 1er arrondissement de Paris, rend ainsi hommage à cette filiation entre un artiste d’envergure mondiale et l’histoire textile française. Pour les collectionneurs à la recherche d’œuvres de Calder à Paris, la galerie Boccara est l’un des rares lieux où l’on peut admirer ces pièces de près, dans un cadre privilégié.
Les décorateurs d’intérieur, en particulier, sont attirés par ces tapisseries car elles sont audacieuses sans être imposantes. Elles apportent couleur, texture et une dimension sculpturale à un espace sans rivaliser avec le reste. Une tapisserie de Calder a tendance à devenir le point d’ancrage d’une pièce, un élément à la fois historique et moderne. Cette combinaison fait de la tapisserie Calder un choix de plus en plus prisé dans les projets de décoration haut de gamme à Paris.
Visitez la galerie Boccara à Paris
Les tapisseries du Bicentenaire marquent un chapitre majeur dans la carrière de Calder, et il est extrêmement rare d’avoir accès à l’intégralité de la série. Si vous souhaitez acquérir l’une de ces œuvres pour votre intérieur ou votre collection, contactez-nous ou venez nous rencontrer à la galerie Boccara : 16, galerie Véro-Dodat, Paris 1er.
Voir ces œuvres en personne est la meilleure façon de comprendre leur importance. Elles portent l’empreinte ludique de Calder, son sens de l’équilibre et son style inimitable, autant d’éléments tissés dans des pièces qui semblent aussi vivantes aujourd’hui qu’en 1975.