Émile Gilioli

Émile Gilioli

(France, 1911 – 1977)

La Galerie Boccara présente non seulement les tapisseries d’Emile Gilioli mais aussi ses sculptures. 

Dans les tapisseries, les couleurs fortes sont prédominantes ainsi que les motifs géométriques qui créent un équilibre visuel. Les mêmes motifs géométriques se retrouvent dans les oeuvres en bronze de l’artiste. La collection Boccara parvient ainsi à créer un parallèle intéressant entre l’univers textile et l’univers sculptural. 

Fils d’un ouvrier cordonnier, Emile Gilioli est né en 1911 à Paris où il est mort en 1977. 

Comme Henri Laurens, il est né au bord du canal St Martin. A trois ans, la famille part pour Mantoue (Italie). Là, l’enfant est employé au dur labeur de la forge. Après la guerre de 14-18, ses parents viennent habiter Nice, où tout en continuant le travail de la forge, il suit des cours à l’Ecole des Arts Décoratifs. A 17 ans, il travaille chez un artisan sculpteur et à 19 ans, il passe son concours d’entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et intègre l’atelier du sculpteur Jean Boucher. 

Le hasard de sa mobilisation à Grenoble en 1939, la rencontre avec le conservateur du Musée de Grenoble, lui permettent de connaître les cubistes et notamment le peintre Pierre Closon, l’un des rares artistes français à avoir pris part aux débuts de l’aventure abstraite. Gilioli revient à Paris en 1945 ; il se lie à Poliakoff et Deyrolle et prend sa place dans la jeune école abstraite de Paris. Il participe activement à toutes les expositions de la jeune sculpture, en France et à l’étranger. 

Sa première exposition personnelle a lieu à Grenoble, en 1945. Très tôt, il accédera à la commande publique, notamment en Isère. On se doit de remarquer que l’oeuvre de Gilioli est d’une unité remarquable, tant dans la forme, la matière que dans la façon. La forme tournant toujours autour de l’idéalité de l’oeuf ou du galet poli, la matière, celle de l’ouvrier qu’il restera toujours, la façon, polie, lissée, jusqu’au miroir, celle de l’artisan de « la bonne manière » qu’il restera toujours. Gilioli a dit :

« La plus belle des sculptures, c’est le ciel ».

Gilioli ou la recherche de l’idéal.

boisselune
Emile Gilioli- Boisselune
60 x 39 cm
bronze
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Emile Gilioli
Astrale
31 x 21 cm
bronze poli
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Emile Gilioli
Émile Gilioli - Apparition Architecturale
6 x 40 cm
Bronze
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Tapisserie de Emile Gilioli - Fenêtre
Tapisserie d'Aubusson "Fenêtre"
145 x 205 cm
Laine
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Tapisserie de laine de Emile Gilioli - Vers le jour
Tapisserie d'Aubusson, Atelier Picaud, Emile Gilioli - "Vers le jour"
165 x 140 cm
Laine
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Emile Gilioli - Envol
Tapisserie d'Aubusson d'Emile Gilioli - Envol
100 x 300 cm
Laine
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Tapisserie Chute d'Isard d'Émile Gilioli
Tapisserie d'Aubusson d'Emile Gilioli - Chute d'Icare
130 x 162 cm
Laine
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Tapisserie Agressivité Pure d'Émile Gilioli
Emile Gilioli – Agressivité pure
148 x 239 cm
Laine
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Tapisserie Géométrie Abstraite de Émile Gilioli
Géométrie abstraite
123 x 195 cm
Laine tissée main
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