
La tapisserie Les armes de la lumière, conçue par André Borderie et réalisée avec le savoir-faire d’Yvette Cauquil-Prince, s’impose comme une œuvre majeure dans le domaine de l’art textile du XXᵉ siècle. Cette création illustre la renaissance de la tapisserie comme medium artistique puissant durant cette période, un mouvement auquel Borderie et Cauquil-Prince ont tous deux apporté une contribution notable.


La tapisserie Les armes de la lumière, conçue par André Borderie et réalisée avec le savoir-faire d’Yvette Cauquil-Prince, s’impose comme une œuvre majeure dans le domaine de l’art textile du XXᵉ siècle. Cette création illustre la renaissance de la tapisserie comme medium artistique puissant durant cette période, un mouvement auquel Borderie et Cauquil-Prince ont tous deux apporté une contribution notable.
Son titre, Les armes de la lumière, suggère plusieurs niveaux d’interprétation. Dans les traditions artistiques et philosophiques, la lumière symbolise souvent la connaissance, la vérité, l’éveil spirituel ou une force de révélation. L’association des termes « armes » et « lumière » crée un contraste saisissant, évoquant peut-être la puissance transformative de l’illumination pour vaincre les ténèbres ou l’ignorance, un thème récurrent dans l’histoire de l’art. Le style distinctif de Borderie se caractérise par l’abstraction, les formes géométriques et une étude approfondie des jeux de lumière et d’ombre.
La réalisation de cette tapisserie est le fruit d’une collaboration étroite entre André Borderie, auteur du dessin, et l’atelier Cauquil-Prince, chargé du tissage. Yvette Cauquil-Prince jouissait d’une réputation d’excellence pour sa capacité à transposer fidèlement les visions artistiques des peintres en tapisserie. Sa compréhension fine des différents langages artistiques lui permettait d’interpréter avec maîtrise le design abstrait de Borderie et de le concrétiser en textile.